dimanche 13 février 2011

Visage du cinema malien

« C’est mon premier rôle d’acteur principal dans un long métrage » confie Namory Diabaté, cinéaste depuis trois ans. Le film sera représenté au Fespaco 2011 à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. L’acteur principal du film « Da Monzon », il s’agit de Namory Diabaté, un jeune cinéaste malien qui vient de sortir de l’ombre. Les difficultés liées à l’exercice de ce métier au Mali le désolent.
« Je suis entré dans le cinéma par hasard. J’ai quitté le lycée pour faire des études d’arts dramatiques à l’Institut national des arts (INA) à Bamako. Le problème majeur reste le manque de financement et le fait de mettre les acteurs dans les bonnes conditions de travail».

Ce jeune homme d’une trentaine d’années révèle que le cinéma malien va mal et ne nourrit pas son homme. Le CNCM (centre national de cinématographie du Mali) a été créé en 2005 en remplacement du centre national de production cinématographique pour gérer la portée de cet art tant convoité. Dès les années 1990, des difficultés surviennent dans le domaine. « Nous les jeunes cinéastes n’avons pas encore d’avenir prometteur si nous restons sur une seule ligne. Il faut qu’on sorte et qu’on arrive à jouer des rôles importants. J’ai déjà joué dans des sit com burkinabè et ivoirien mais ce n’est pas suffisant » ajoute Namory Diabaté.

Le film « Da Monzon » a été tourné dans un contexte de revalorisation de l’histoire du Mali. « Les jeunes maliens ne connaissent pas l’histoire de leur pays la plupart du temps, ce film vient boucher ce trou» éclaire Sidi Diabaté, réalisateur du film en question.

source: ouestafrikablog.net

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