lundi 15 novembre 2010

La première édition de la nuit du slam a vécu

La première édition de la nuit du slam a vécu ce samedi 13 novembre à l’institut français Léopold Sedar Senghor de Dakar. Devant un public venu nombreux, le collectif vendredi slam, initiateur de cette manifestation a fait montre du grand talent de ces jeunes slameurs en herbe.



Sur la scène du théâtre de verdure, c’est plus d’une quinzaine de jeunes slameurs qui se sont produits, tous membre du collectif vendredi slam. Des artistes de la scène du rap sénégalais ont aussi marqués l’événement de leur présence. Matador, Simon ou Moona, pour ne citer que ceux la.
Matador sur scene
En guise de mot de bienvenu, la grande comédienne haïtienne et non moins poétesse, Jacqueline Scott Lemoine, épouse du défunt poète Lucien Lemoine, a déclamée un texte de slam, fortement teinté de nostalgie en hommage à sa terre natale, Haïti. Le reste de la soirée, a été une affaire de mot. Des déclamations à l’envolée un peu lyrique où des textes sans musique, mais avec du rythme dans les phrases. Bref, en l’espace d’une nuit, le collectif vendredi slam a gratifié une soirée exceptionnelle au public de l’institut français, qui en demandait encore et encore. De l’avis de Diofel Mouanga, membre du collectif vendredi slam, « cette soirée vise à sortir le slam de son milieu intimiste, en créant des cadres d’expression de ce genre musical au Sénégal. » Selon lui, cette soirée est l’aboutissement d’un concours qui a permis de dénicher de jeunes slameurs dans les différentes régions du Sénégal.

A mi chemin entre le rap et la poésie, le slam gagne du terrain au Sénégal, et les mélomanes sont de plus en plus nombreux. Ce qui fait dire à Ceptik, autre slameur membre du collectif vendredi slam, que « ce mouvement progresse mieux que le rap dans ses premières années. » le collectif vendredi slam, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque qu’il travaille déjà à pérenniser la nuit du slam .

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