lundi 23 août 2010

Songook Yakaar chorégraphie plus qu'expressive...


Pour créer ce solo, Germaine Acogny s’est entourée de complicités artistiques d’horizons différents. Songook Yaakaar est un cri du temps présent.


Nul ne contesterait son surnom de " mère de la danse contemporaine africaine" . Germaine Acogny, outre le fait d’être danseuse et pédagogue, a toujours cultivé des liens entre l’Afrique et l’Europe. Elle a notamment fondé l’Ecole des Sables à Toubab Dialaw, proche de Dakar. Ce lieu de formation pour les jeunes danseurs africains favorise les rencontres avec des artistes du monde entier.
 Un même esprit de dialogue et de collaboration est au cœur de Songook Yaakaar. Au plus proche d’un sentiment, d’une nécessité intérieure, Germaine Acogny danse ses " échos d’Afrique  ", et pour la première fois se saisit des mots. Avec le désir d’investir le réel, l’actualité, elle s’est entourée d’une sorte de famille idéale présente sous forme de matériaux littéraires, témoignages et complicités de création. Parmi ceux-ci de grands écrivains sénégalais engagés – tant du point de vue de la langue que des réalités sociales – Boubacar Boris Diop et Cheikh Aliou Ndao, mais aussi le chorégraphe Pierre Doussaint, autre " acharné " de la générosité.

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