C’était le 12 janvier 2010. Un jour triste, difficile a oublié, tellement les morts étaient nombreux et le pays de Toussaint Louverture, détruit. La première nation noire indépendante venait de s’écrouler sur le dos de ses enfants, telle une gifle adressée à la belle Haïti, déjà clouée sous le poids de la pauvreté.
Haïti à genoux en seulement 90 secondes. Des secondes interminables, longues comme les heures de l’enfer. Plus de 200 000 personnes tuées, le bilan est lourd. Les habitations détruites sont estimées à plus de 100 000, suffisant pour illustrer l’ampleur du désastre. Que dire alors de l’épidémie du cholera ? Il est vrai, un malheur n’arrive jamais seul. Et Haïti tente de se remettre qu’à même de cette tragédie malgré TOUT. De toute la chaine humanitaire déployée pour assister Haïti, le rôle des hommes de culture reste de taille. Concert de vedettes de la musique, conférences d’homme de lettres, prestations théâtrales de comédiens, les manifestations culturelles à l’honneur d’Haïti se sont multipliées durant l’après séisme. Je me rappelle encore de ce spectacle théâtral de Daniel Marcelin, joué à Rufisque dans le cadre du festival mondial des arts négres. Une pièce dénommée AYITI et qui retrace de fort belle manière, la catastrophe du 12 janvier vécue par le comédien en question.
Comme pour dire que, quant tout s’effondre, seule la culture reste debout ! La culture Haïtienne est restée debout, rayonnante à travers le monde.
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